oh !! bonne mère, ce texte de la page page 77 du livre "la gloire de mon père" est l'un de mes préféré. ça sent bon la lavande, le romarin, le thym etc... les collines du garlaban avec "la bastide neuve", la maison de vacances des Pagnol, de l'oncle jules et de tante rose. les parties de chasse en compagnie de lili des bellons et le fameux doublé de bartavelles plus communément appelés perdrix bartavelle. la larmeuse, un petit lézard gris. le prégadiou, la mante religieuse ou "prie-dieu". le pèbre d'aï ou pebre d'âne plus connu sous le nom de sarriette, herbe aromatique qui rentre IMPERATIVEMENT dans la cuisson d'un civet de lièvre. l'oncle jules parle de lèbre en bon occitan pour désigner le lièvre qui lui passe à côté... petite info, la photo prise au bord du canal que longe la famille Pagnol est tiré du "château de mère", un autre très beau livre a lire. merci pour ce clin d'oeil de notre Provence chère à notre coeur.
une phrase que j'aime bien me rappeler dans "la gloire de mon père" "Le plus remarquable, c'est que ces anticléricaux (= les instituteurs normaliens ndlr) avaient des âmes de missionnaires. Pour faire échec à "Monsieur le Curé", ils vivaient eux-même comme des saints et leur morale était aussi inflexible que celle des premiers puritains. M. l'inspecteur d'Académie était leur évêque, M. le Recteur, l'archevêque, et leur pape, c'était M. le ministre : on ne lui écrit que sur grand papier, avec des formules rituelles" (p. 20) un clin d'oeil à tous les instits... ah!ah!ah.
oh !! bonne mère, ce texte de la page page 77 du livre "la gloire de mon père" est l'un de mes préféré. ça sent bon la lavande, le romarin, le thym etc... les collines du garlaban avec "la bastide neuve", la maison de vacances des Pagnol, de l'oncle jules et de tante rose. les parties de chasse en compagnie de lili des bellons et le fameux doublé de bartavelles plus communément appelés perdrix bartavelle. la larmeuse, un petit lézard gris. le prégadiou, la mante religieuse ou "prie-dieu". le pèbre d'aï ou pebre d'âne plus connu sous le nom de sarriette, herbe aromatique qui rentre IMPERATIVEMENT dans la cuisson d'un civet de lièvre. l'oncle jules parle de lèbre en bon occitan pour désigner le lièvre qui lui passe à côté... petite info, la photo prise au bord du canal que longe la famille Pagnol est tiré du "château de mère", un autre très beau livre a lire. merci pour ce clin d'oeil de notre Provence chère à notre coeur.
RépondreSupprimerune phrase que j'aime bien me rappeler dans "la gloire de mon père"
RépondreSupprimer"Le plus remarquable, c'est que ces anticléricaux (= les instituteurs normaliens ndlr) avaient des âmes de missionnaires. Pour faire échec à "Monsieur le Curé", ils vivaient eux-même comme des saints et leur morale était aussi inflexible que celle des premiers puritains. M. l'inspecteur d'Académie était leur évêque, M. le Recteur, l'archevêque, et leur pape, c'était M. le ministre : on ne lui écrit que sur grand papier, avec des formules rituelles" (p. 20)
un clin d'oeil à tous les instits... ah!ah!ah.