dimanche 30 juin 2019

Notre bonheur

Notre bonheur n'est pas que dans le pré. Ce bien-être s'épanouit aussi dans le cœur et dans la tête. 

     En ce dimanche estival, quelques vues de notre bonheur de verdure.


Côté bassin 

Le coin bassin, une vraie oasis 

Le haut, côté escalier, les roses trônent majestueusement. 



La maison, vue du bas 


Les crocosmias se préparent à disputer la vedette aux roses. (RECTO)


Crocosmias (verso) 


Vue du bassin







Crocosmia 

Pois de senteur


Le chemin secret des petits-enfants 

La fraîcheur du bassin

Parterre à l'entrée avec ses alstroemères envahissantes, mais tellement lumineuses

Le chemin bucolique avec sa voûte de verdure et son adorable fraîcheur. 

 
Un cerisier qui fleurit plusieurs fois. 


Et partout, ces coins délicieux et calmes,autant de régals pour les yeux...

(Pour ce qui est des compliments, on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Alors, j'en profite. Ce qui m'occasionne des problèmes au niveau des chevilles). 









samedi 29 juin 2019




Une école qui respire la joie de vivre 



Le Gué-des-Saules. L’école en classe de mer



Une école qui respire la joie de vivre.

Les enfants de l’école publique Le Gué-des-Saules sont en classe de mer pour la semaine, jusqu’à ce vendredi 28 juin.
Les treize élèves de CP, CE1, CE2 et CM1-CM2 participent à des activités autour de la pêche au « Village des pêcheurs », à Treffiagat, une structure qui est gérée par « Rêves de mer ». Le voyage est intégralement financé par l’Amicale laïque et les parents. Lauréline Nicolas, l’enseignante, est accompagnée de sa collègue Atsem Gwennaëlle Tilly.
Les activités prévues sont : la pêche à pied à Penmarc’h au pied du phare d’Eckmühl, la mise en place d’un aquarium avec les animaux pêchés, des ateliers de classification des animaux et de schéma autour des déplacements et des modes de vie sous la mer bretonne, une balade en Soizen (bateau de pêche) jusqu’aux Etocs (réserve naturelle d’oiseaux et de phoques gris), des activités d’orientation et d’ornithologie, une pêche à la ligne et une journée à la cité de la pêche du Guilvinec (Haliotika) avec un atelier de cuisine et de dégustation des produits de la mer, une construction de maquette de chalutier et une visite de la criée.
Une semaine riche en apprentissages et en découvertes pour les élèves. « Cette semaine, on apprend autrement qu’en classe, et on échange avec les copains des moments qui resteront gravés », raconte l’enseignante.


Corentine

Corentine

     Je dévore actuellement le roman de Roselyne Bachelot "Corentine             Récit très intéressant, très bien raconté, très émouvant, et je lis avec compassion la vie de Corentine, son enfance misérable dans la maisonnée familiale de Kerzaludes, son exil pour Paris en qualité de bonne où la petite Bretonne sera exploitée, sa vie sentimentale, rapidement anéantie par la guerre, son retour dans la capitale des Montagnes Noires en compagnie de Juliette, sa fille pour tenir un magasin de vêtements.     L'ouvrage comporte de nombreuses références sur Roudouallec et sur Gourin. 

     Corentine est la grand-mère de Roselyne Bachelot. 


Roselyne Bachelot dédicacera son ouvrage cet après midi à Gourin, entre 15 h et 19 h, à la médiathèque, puis à l'espace librairie du Leclerc. 

vendredi 28 juin 2019

Les haricots yin et yang

Les haricots Yin et Yang

     Au printemps dernier, notre ami Jean-Yves nous a apporté une variété insolite de haricots bio. Ce sont des haricots noirs et blancs, Yin et Yang.

   
     Les grains se consomment en haricots secs ou peuvent être décoratifs. On peut aussi les offrir à la famille ou aux voisins comme porte-bonheur. D'aucuns les utilisent pour la méditation.
     Originaire du Pérou ou de la Colombie, le haricot aurait été introduit en Europe par Christophe Colomb en 1492.
    Un grillage leur permettra de grimper à la verticale (40 cm)


     Le tipi, à l'arrière est destiné aux haricots d'Espagne, qui préparent de magnifiques fleurs rouges du plus bel effet. 

jeudi 27 juin 2019

Encore des photos


Ecole Publique de Roudouallec. 1969


Ecole Publique. 1973


Ecole Publique Roudouallec. 1974

(je vous prie de m'excuser pour le cadrage des photos. Il s'agit de copies d'écran)


Pour ne pas lasser ceux qui ne sont pas d'ici, je vous présente mon astilbe. Elle s'epanouit au bord du bassin à côté de l'hémérocalle, le lys d'un jour.


Elle existe aussi en rouge et en rose. C'est une plante vivace, caduque, qui pousse sur un rhizome. 


Et, pour finir, chers amis, voici un document sur le lys d'un jour, l'hémérocalle. 


La fleur ne dure que l'espace de la journée mais la floraison est plus longue que pour un lys commun. 









mercredi 26 juin 2019

coup d'oeil dans le rétro.

Quelques groupes



Classe 1 (1961) photo Isabelle Hélias



Classe 4 en 1984




Déplacement au Roudourou. Guingamp



Ecole publique 1979. Sortie cinéma


mardi 25 juin 2019

Gai comme un pinson

Gai comme un pinson


    L'autre matin, en sortant de mon potager, j'ai été charmé par le chant mélodieux d'un pinson, perché sur ma boîte aux lettres.
     Impossible de s'en approcher; il m'a fallu zoomer pour filmer l'artiste en plein concert, ce qui explique une image un peu floue.
     Depuis, je fais entendre ce joli chant dans mon potager et les pinsons me répondent. 




À la cave, nos jeunes hirondelles ont bon appétit ! 


Deux nouveaux invités au jardin. 


Le coquelicot


Et le lys  


Hémérocalle et astilbe au bassin, 
L'été n'est pas loin ! 




Petit clin d'œil à la jachère. 

lundi 24 juin 2019

La Saint Jean

La Saint Jean

Je me souviens que, lorsque j'étais gamin, j'accompagnais mon père au feu de la Saint-Jean.
     La fourche sur l'épaule, il transportait un grand fagot de bois destiné à alimenter le bûcher qui illuminerait la nuit la plus longue de l'année.
     Moi, je portais avec précaution la bouteille de vin étoilée car c'était la fête du solstice d'été et un tel événement ça s'arrose.
      Fête d'origine païenne dédiée au Soleil, christianisée par la suite. 
     Lorsque nous sommes arrivés dans le pré de Jean Tanguy,  figure locale et grand spécialiste du miel et du chouchen, le feu crépitait déjà et des gerbes d'étincelles montaient dans l'obscurité en tourbillonnant. 






     Une trentaine de personnes formaient un cercle autour du bûcher. De temps en temps, Jean jetait un fagot dans le brasier qui redoublait d'intensité jusqu'à venir lécher le feuillage des arbres. A chaque fois, la foule applaudissait. Quelques chauves-souris fendaient le noir dans les volutes de fumée . Les enfants avaient peur qu'elles s'accrochent à leurs cheveux. 

     Le vin coulait dans les verres, le pchitt orange régalait les enfants. 
     Les langues se déliaient, les cris et les rires s'amplifiaient, le vin aidant, et réveillaient chiens et basses-cours alentours. 
     Soudain, un accordéon sorti de nulle part, entraîna tout le monde dans une farandole, une gavotte ou encore danse infernale de korrigans. 


     Les nombreux couacs du musicien auraient fait souffrir bien des oreilles de mélomanes. Cependant, de temps en temps, des averses de notes rappelaient un air connu. 
    Aucune importance, ce qui comptait c'était l'ambiance et de ce côté-là c'était gagné. 
     Aux premières lueurs du jour, une fois les braises soigneusement rassemblées, chacun a regagné son domicile, non sans avoir goûté au chouchen de Jean.
      Attention les amis, c'était un hydromel qui vous faisait marcher à reculons à cause du venin des abeilles. Jean s'en servait malicieusement pour endormir la maréchaussée qui se postait souvent à l'entrée de son chemin pour verbaliser les excès de vitesse ou autres défauts de conduite. Je crois que les gendarmes, eux aussi, avaient un faible pour cette potion magique ! 

     Il n'y a pas si longtemps, un groupe d'amis allumaient chaque année un feu de la saint Jean au lieudit Karn-ArSter à la sortie de Roudouallec, sur la route de Saint-Goazec. Hélas, les traditions se perdent.

Le Lucane ou cerf-volant

          Je voudrais, pour être complet, vous parler d'un insecte (coléoptère) en voie de disparition, que l'on peut rencontrer dans son jardin ou entendre voler bruyamment  au crépuscule au moment de la Saint Jean. C'est le cerf-volant ou lucane.


Ici, dans notre jardin, il y a deux ans.



     

dimanche 23 juin 2019

Les moineaux de Roudouallec

Les moineaux de Roudouallec



Les moineaux

     Je ne vous parlerai pas ici des piafs. Moins nombreux aujourd'hui, ces passereaux édifiaient leurs nids de foin et de plumes sous la charpente des hangars ou dans les trous des vieux murs.  Nous les capturions en plaçant des graines sous un panier maintenu incliné par un bâton auquel était attachée une longue ficelle. Planqués derrière la haie, nous attendions que les passereaux viennent picorer. Et hop! un coup sec sur la ficelle et voilà les piafs capturés. Nous les relâchions bien sûr. Ce n'était qu'un jeu.
 


     Non, les moineaux dont il sera question sont de jeunes sportifs du Cours Moyen de l'Ecole publique de Roudouallec.

     Sous l’égide de L’USEP (Union Sportive de l’enseignement du Premier degré), les écoliers pratiquaient le sport collectif dans le groupe des Montagnes Noires. Ils rencontraient leurs homologues des écoles publiques du Finistère tout proche. (Leuhan, Laz, Trégourez, Plonévez, Saint-Thois). Oui, à l'époque, on s'affranchissait de la frontière départementale et Roudouallec avait des affinités avec le Finistère.

      Les matchs, football pour les gars, ballon-prisonniers pour les filles, se déroulaient le jeudi après midi. Ainsi, nous nous déplacions une semaine sur deux dans le petit car de Maria qui était toujours accompagnée de son petit chien blanc, assis à côté du levier de vitesse. 
 

     À l’approche des grandes vacances, Lee élèves du groupe des Montagnes Noires se retrouvaient également pour des randonnées, pour des courses au trésor au domaine de Trévarez,  des animations sur le thème de la forêt ou encore l'observation de la faune sauvage en compagnie du spécialiste Xavier Grémillet.

     Puis, au fil des années, l’effectif de l’école s’est amoindri et il a fallu abandonner nos amis finistériens et les moineaux se sont envolés.

     C’est à partir de ce moment que nous avons choisi la piscine comme activité sportive hebdomadaire.

     Nous rendions tous les samedis matin à la piscine de Scaër. Une façon agréable de terminer la semaine. Un sport sain, complet, praticable toute l'année. Savoir nager est indispensable, procure du plaisir et peut sauver des vies.

     Mais, revenons à nos sorties du jeudi après midi. Elles se déroulaient toujours dans la bonne humeur; les collègues finistériens étaient très sympas. 
 
     Je me souviens d'un déplacement épique à Saint-Thois. Il faisait un temps exécrablement froid et humide, un temps à ne pas mettre un crampon dehors.
     L'instituteur lanig Sauze, qui avait déjà de la bouteille, nous proposa de changer d'activités. C'est ainsi qu'au lieu de se cailler les miches sur le terrain, nous avions visité sa fosse à vipères (elles hibernaient) avant de déguster un Orangina dans la vaste salle de danse de sa belle-mère, la Reine de Saint-Thois. Les élèves avaient admiré et écouté jouer des pianos mécaniques.

 
 
     Une autre fois, à Laz, il faisait très chaud cet après-midi-là. Les élèves étaient tout transpirants après leur match. 
     Comme le car tardait à venir nous chercher, je leur ai offert quelques bouteilles de jus de fruit  dans un bar qui faisait également épicerie. Excellente initiative, n'est-ce pas. Sauf que, au moment de régler, je me suis aperçu que mon porte-monnaie était resté dans le car. 
     J'ai donc quitté le bar avec mes élèves en promettant à la vieille dame de revenir régler mes dettes dès que le bus serait de retour.     
     Elle n'avait pas l'air rassurée mais m'a accueilli avec un grand sourire quand je suis descendu du car pour la payer.

     

samedi 22 juin 2019

C'était la dernière séance

C'était la dernière séance


Dernier bouquet de la saison.


Réalisé par Nicole Le Moal en cours d'art floral. 


Et voici le bouquet d'été de l'an dernier par Nicole Le Moal. 




Atelier d’art floral. C’était la dernière séance




Noicole Le Bihan animait un atelier d’art floral à Roudouallec depuis plus de 25 ans. Elle donnait son derniers cours mardi soir à la salle polyvalente. Tout était parti en 1993 de l’idée par le comité « Les Fleurs » de faire des bouquets pour une tombola, dans le cadre de la première fête de l’automne dans le bourg de Roudouallec, devenue rapidement le Festival du potiron.

Passionnée d’art floral et suivant des cours depuis la mise en place de l’atelier d’art floral à Gourin (en 1978), Nicole avait proposé de former quelques bénévoles pour la réalisation des compositions pour le festival de Roudouallec. Ainsi était né l’atelier qui a donc fonctionné jusqu’à mardi dernier, une fois par mois. « Il y avait deux groupes, un l’après-midi, l’autre en soirée. Nous étions 17 cette année. Les élèves étaient assidues et beaucoup d’entre elles étaient là depuis le début. Mais il faut savoir arrêter et j’ai décidé que c’était le moment », dit Nicole Le Bihan, qui est déjà regrettée.
Pas encore de solution
« C’est dommage, nous avons pendant très longtemps partagé des moments très conviviaux et nous avons énormément appris avec Nicole. Mais nous respectons bien sûr sa décision », explique une fidèle participante. Pour le moment, personne ne s’est manifesté pour prendre la suite.






vendredi 21 juin 2019

C'était hier

C'était hier. Souvenirs en vrac




Arrivée de la course cycliste à Tréminut (août 1986)


Défilé de kermesse Ecole Publique  mai 1989


Pose de la première pierre de la salle polyvalente (1988)


Pose de la première pierre de la salle polyvalente par le député Jean Giovanelli


Discours inauguration salle polyvalente. 1989



Procession du 15 août 1985


Noël du comité des fêtes . Salle Guillou. décembre 1981


C'est tout pour aujourd'hui!