mercredi 29 mai 2019

PETITE PAUSE

PETITE PAUSE


     Je me permets de m'accorder une petite pause de quelques jours.
     Je vous dis donc A LA SEMAINE PROCHAINE!
(pour rassurer Gildasssss !)   



mardi 28 mai 2019

Le marché de Gourin

Le marché de Gourin


     Parfois, j'accompagnais ma tante Maria au Marché de Gourin.



    La foire, comme on disait, était bien plus importante qu'aujourd'hui. Il y avait du monde le lundi à Gourin! Les gens de la campagne affluaient au chef-lieu de canton. C'était l'occasion de rencontrer des amis tout en faisant ses courses sur le marché et dans les commerces.
     Les marchands ambulants étaient nombreux et leurs étals bien achalandés.
    Je me souviens des boutiques de fruits et légumes, de vêtements, des camelots et de la fameuse boutique à cent francs où tous les articles coûtaient 100 francs, c'est à dire 1 franc lourd de 1960.
     On  vendait aussi les veaux, les vaches et les cochons sur deux places bien distinctes.



     Ma tante est élégante dans son manteau noir. On dirait une actrice de cinéma qui prend la pose pour un magazine.
     Maria a été une seconde mère pour moi. C'est elle qui m'a élevé entre 3 et 10 ans. 
     Je devais avoir cinq ou six ans. Costume gris avec culotte courte. On n'employait pas encore le mot "short"! Je porte cravate sur chemise blanche, s'il vous plaît… Oh! je me souviens de cette cravate qui était fixée au col avec un élastique; pas de soucis pour faire le nœud!


lundi 27 mai 2019

Encore des souvenirs

Encore des souvenirs

Les élèves de l'Ecole Publique. Année 1963/1964.
Amusez-vous à les identifier.




     A l'époque, quand le car de ramassage avait traversé quatre hameaux, il était complet! J'exagère un peu, mais c'était presque ça!
Anecdote: il y avait une petite rivalité entre ceux du bourg et ceux de la campagne (chas bourc'h) ... Mais ça c'était dans le (bon) vieux temps.  






dimanche 26 mai 2019

Faire du buzz

Faire du buzz


Faire le buzz

« Faire du buzz » est une expression très récente , liée à Internet. C'est une expression du web née dans l'univers médiatique qu'on pourrait traduire par « Le bourdonnement d'un insecte » ou encore « le bouche à oreille ».
Tout comme les expressions « point barre » ou « Ça va le faire » ces formules sont médiatisées par un puissant porte-parole : internet. Elles sont ensuite véhiculées au sein de la population par le bouche à oreille. On aime les entendre et on s'amuse à les répéter pour être "in".
     L'histoire que je vais raconter s'est déroulée bien avant l'arrivée d'Internet dans nos chaumières. Bien que très banale, elle a été très relatée par la télé, les radios et la presse écrite.
     Peut-on dire qu’elle a fait du buzz ? Non, car, selon les linguistes, cette expression récente est liée à Internet. Et pourtant…
     Un dimanche d'août 1989, alors que nous étions en plein déjeuner, une voiture RTL se gare dans ma cour. Un journaliste en sort, micro à la main, magnéto en bandoulière. Je réponds gentiment à ses questions. L’interview dure une dizaine de minutes. Le reportage terminé, j’invite mon visiteur à prendre un café.
     Il me déclare que j'allais inévitablement subir une avalanche médiatique car, l'actualité n'étant pas très chargée en cette période estivale, la presse allait s’emparer du scoop.
     En effet, les chaînes de télé, le journaux: « Libération, le Monde, Détective, le Parisien et les radios ont débarqué à Roudouallec pendant une dizaine de jours. Un véritable tourbillon médiatique, une vague déferlante. Mon secrétaire de Mairie prenait les rendez-vous, Il était en quelque sorte devenu notre imprésario!
     La suite prochainement…

samedi 25 mai 2019

Découvertes du jour

Découvertes du jour


Pigeon voyageur faisant sans doute  escale pendant sa course pour récupérer et se restaurer.


Plants d'artichauts dans leur jachère fleurie. 


Mon rosier (bouture) 


Lys sauvage. 




Petite balade au jardin

Petite balade au jardin

     Le soleil généreux incite à une petite balade dans le jardin. Les vues se passent de commentaires.
     N'avez-vous pas remarqué que bien souvent les commen-taires nuisent à l'image (télé par ex)?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

vendredi 24 mai 2019

Chemin de Provence

Petit tour au jardin

     A notre retour de vacances, nous avons été surpris par l'évolution de la végétation. Si vous leur prêtez attention, les fleurs vous parlent…








 

 



 



jeudi 23 mai 2019

Le foot-caillou

Le foot-caillou

     Au CEG, le foot-caillou était un de nos jeux favoris. Ce sport se pratiquait à deux ou à quatre. 
     L'aire de jeu était le trottoir devant une salle de classe.
     C'était un peu comme un match de foot mais ici le ballon était un caillou, arrondi si possible, et les buts étaient deux trous d'aération aménagés dans le mur pour le vide sanitaire.
     Vous aurez compris que les buts n'étaient pas face à face, mais dans le même alignement.
     Il fallait faire des passes directes ou procéder par ricochets contre le mur soit avec le plat du pied, soit en brossant le caillou avec l'extérieur de la chaussure. La deuxième méthode étant la plus efficace. Certains élèves excellaient dans ce domaine. Le caillou venait se loger dans l'ouverture. Lucarne!
     Les parties étaient acharnées. Il arrivait que le caillou, mal maîtrisé, fracasse une vitre ! Le coupable devait payer l'addition à l'intendance.


     Mais c'étaient les chaussures qui souffraient le plus ! Toto, notre directeur, avait appelé ce jeu le "foot-chaussures".



mercredi 22 mai 2019

Olympe

Olympe et ses lapinous

     Nos voisins et amis Jean-Marie et Jeannette sont très fiers de leur lapine papillon prénommée Olympe.
     Jean-Marie l'a installée comme une reine dans un clapier spacieux dont il a repeint les portes en vert printemps. Olympe occupe deux cages.  C'est vrai que c'est un beau gabarit.



     Olympe a mis bas une portée de six magnifiques lapereaux plus beaux les uns que les autres. Ils auront bientôt un mois. Jean-Marie en est amoureux fou. Il est très admiratif de ses protégés noirs et blancs. Gwenn ha Du, comme le drapeau breton!


     Vous pourriez, en arrivant à l'improviste, le surprendre en extase devant ses petits feuillus et en grande discussion avec eux!
     Les lapinous dévorent avec appétit et font des cabrioles dans leur cage. Ils sont en pleine forme les lascars ! Ils grandissent presque à vue d'œil.
     Leur palais est protégé des vents du Nord par un plastique transparent. Eh oui, ils sont cocoonés les petits choux !


mardi 21 mai 2019

Attention radars

Elles sont partout.


La rose de mon enfance

La rose de mon enfance


Le rosier de mon enfance
     Ce n'est pas le plus beau des rosiers mais c'est mon préféré. C'est le rosier de mon enfance. Je vous en parle car je suis passé hier devant l'ancienne maison de ma tante contre laquelle il grimpe le long d'une gouttière. Il est toujours là, comme je l'ai connu quand j'étais gamin, malgré les travaux de rénovation réalisés par les nouveaux propriétaires.
     J’espère qu'ils le conserveront,  qu'il grimpera encore à l'assaut de la gouttière et qu'il s'épanouira de nombreux printemps encore.
     Il montait jusqu’au toit et venait me saluer en faisant éclore devant la fenêtre de ma chambre ses boutons qui se transformaient en fleurs parfaites, délicates, veloutées et délicieusement parfumées. J’aurais bien voulu être abeille pour les butiner. Leur arôme était si enivrant qu'il me faisait tourner la tête au point de ne plus savoir si je devais les humer pour mieux les sentir ou boire la rosée qui perlait sur leurs pétales les matins d'été. C'était un peu mon confident.
     Ses effluves fruitées de framboise et de citron se mêlaient aux flagrances musquées de ses étamines et s'enveloppaient d'odeurs sucrées et poivrées.
     J’ai la chance d'en avoir fait des boutures. Cet après midi, en me promenant du côté de la serre, je me suis senti attiré par cette essence magique mais connue. Deux ou trois magnifiques roses m’appelaient à venir goûter aux  parfums de mon enfance.
     Ce joli rosier grimpant, qui s'épanouit en face d'un ancien chemin creux anéanti par le remembrement, m'a beaucoup inspiré pour l'écriture de mon roman "Les roses ont des épines".

lundi 20 mai 2019

Le bassin attend l'été

Le bassin attend l'été, son propriétaire aussi...

     Le filtre UV du bassin, destiné à clarifier l'eau en éliminant le phytoplancton responsable de l'eau verte, a été remplacé et les mousses de filtration nettoyées. L'eau est redevenue limpide pour le plus grand bonheur des poissons et des plantes aquatiques.



dimanche 19 mai 2019

Le Pull rouge

Le Pull rouge

     La scène se déroule encore au CEG. de Gourin. A cette époque, la mixité dans les établissements scolaires n'était pas encore imaginable…
     Ce n'est qu'en 1974 que le CEG deviendra Collège mixte F.R. de chateaubriand.
     Après les cours, un élève interne de troisième, dont je tairai le nom, a fugué pour aller en ville, vêtu d'un magnifique pull rouge, rôder du côté du collège des filles pour, vous l'aurez compris, rencontrer sa dulcinée.


     Après avoir rapidement conter fleurette à l'élue de son cœur à travers les barreaux du portail resté clos, l'heure de l'étude approchant, il est revenu vers son établissement en pressant le pas.
     Pas de chance! En face de l'église, une voiture grise le croise: c'est Toto, Monsieur Raulic, le directeur!
     Notre fugitif prend ses jambes à son cou, et par un raccourci, arrive tout essoufflé au collège où il s'installe, comme si de rien n'était, avec ses camarades dans la salle d'étude.
     Ouf! Il l'avait échappé belle!
     Hélas, le soir, au moment du coucher, Toto fait irruption dans le dortoir C, celui des grands.
"Tout le monde au pied de son lit!" s'écrie-t-il, d'un air furieux et malicieux, sûr de son coup. "Que personne ne se déshabille!" Et il passe en revue tous les élèves en commençant par une extrémité du dortoir, qui était tout en longueur.
     "Passe-moi ton pull bleu!" chuchote Lili à son voisin qui ouvre immédiatement son placard et s'exécute. (Zut, le prénom m'a échappé!)
      Lili a tout juste le temps d'enfiler le vêtement à col roulé par-dessus son beau pull rouge qui l'aurait trahit lorsque Toto arrive à son niveau. Pas de fugitif dans la grande chambrée ! 
     Très déçu et surtout très fâché, Toto est reparti sans nous donner d'explication.
   

samedi 18 mai 2019

Les illustrés

Les illustrés


Toto et les illustrés
     Au collège de Gourin, notre directeur, on ne disait pas encore «Monsieur le Principal », s'appelait Toto. Je lui vouais une grande estime et un profond respect. 
     Presque tous les élèves étaient internes à cette époque-là. Tout le monde se retrouvait en salles d’étude le soir avant et après le dîner, avant de regagner son dortoir pour un repos bien mérité. 
     En étude, il fallait faire ses devoirs. Un pion veillait au calme et au silence. Certains élèves studieux et appliqués, prenaient de l'avance dans leur travail conformément à leur cahier de texte.      D'autres, moins prévoyants et sans doute moins courageux chahutaient ou lisaient des « illustrés » après avoir expédié les devoirs du lendemain.
     Mais, Toto effectuait une ronde éclair tous les soirs.
     Dès que quelqu’un voyait son crâne chauve émerger au carreau d’une fenêtre, il criait : « Vess ! » et tous les illustrés disparaissaient illico presto dans les casiers. 
 Les élèves installés près des radiateurs tapaient sur la tuyauterie du chauffage avec leur règle pour transmettre l'alerte aux classes voisines. 
 Mais Toto avait déjà repéré ses proies ! « Toi, toi et toi, videz votre casier ! » et il confisquait les bouquins.
     Mais, me direz-vous, qu’est ce qu’un illustré ? Eh bien, tout simplement une bande dessinée ! Souvent ces BD (le terme n'était pas encore utilisé) racontaient des histoires de cowboys et d’indiens. Oui, à cette époque, les illustrés étaient interdits à l’école.
     Actuellement, la BD est considérée comme le neuvième art.

    

vendredi 17 mai 2019

DE NOUVELLES STARS AU JARDIN

DE NOUVELLES STARS AU JARDIN

Parterre au crépuscule



La campanule
 
 
 
Le pavot
 
 
 
L'œillet du poète
 
 
Coquelicot et marguerite
 
 
 
La clématite
 
 
 
 


L'ancolie