Pourtant que
la Montagne est belle.
Ce post pour faire plaisir à mes anciens élèves et pour divertir leurs parents qui s’étaient bien
marrés au moment des faits, c’est-à-dire il y a environ 35 ans. Eh oui mes amis, le temps passe.
Je disposais à l’époque d'une caméra
sonore Super 8, d'un projecteur et de tout l'attirail pour le montage de films amateurs.
Au retour d'une classe de neige, j’ai
entrepris de monter un film afin que les parents voient leurs enfants dévaler
les pentes enneigées des Alpes.
Je
visionne les rushs, sélectionne les séquences que je colle dans un ordre
chronologique. A certains moments on entend les enfants qui parlent et je
conserve leurs dialogues qui rendent toujours le film plus vivant. Sur le reste
du film je décide d’enregistrer une bande sonore de circonstance, « La
Montagne » de Jean Ferrat.
Je dispose d’un matériel assez
rudimentaire : un électrophone, un disque vinyle 33 tours, mon
projecteur-enregistreur, une visionneuse, une coupeuse-colleuse.
Plusieurs soirées de travail seront nécessaires
car je ne m’appelle pas François Truffaut.
Après quelques heures d'un laborieux et méticuleux montage, harassé de fatigue, je dépose négligemment mon disque hors de sa pochette sur
une tablette près de la fenêtre qui donne plein Sud.
Lorsque je me remets au travail le lendemain, après la
classe, je m’aperçois que le fameux 33 tours est tout gondolé sous l’effet du
soleil à travers les vitres.
La date de la projection publique approchant à
grands pas, je dois absolument poursuivre la sonorisation de mon œuvre.
Je me dis que si le soleil a réussi à
déformer le disque, le fer à repasser parviendra bien à lui rendre son état
initial.
Ni une ni deux, je monte à l’étage dans mon
appartement de fonction, j’enveloppe le disque dans du papier journal, et
zou ! Je le repasse dans tous les sens.
Rien à faire. Le vinyle refuse de reprendre
sa forme et les microsillons ont maintenant un drôle de look. Catastrophe! Le disque est irrécupérable.
Pourtant que la Montagne est belle…
ce matin je me suis levé avec l'âme taquine, et la chanson de jean Ferrat m'a inspiré en transformant un de ses couplets. vous connaissez pour la plupart les paroles de "la montagne". voici ce que ça donne :
RépondreSupprimerpourtant que la montagne est belle,
comment peut on s'imaginer,
qu'un disque peu s'abîmer,
aux rayons ultra violet.
je te dis pas comment nous avons bien rit avec Mireille.
Quand tu parles de films, cela me rappelle les films que tu nous montrais au moment des fêtes de noël, les aristo chats, la belle et le clochard, etc. Les mêmes d'une année sur l'autre mais c'était un moment de joie et nous attendions cet après-midi, un peu spécial avec beaucoup d'impatience.
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